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Expérience vécue

Être soi-même – Retour sur mon stage de CNV

stage communication non violente être soi-même

Dans cet article, je vous fais partager l’expérience que j’ai vécue pendant mon dernier stage de CNV au mois d’octobre.  Durant 4 jours, nous avons approfondi le thème suivant : « L’empathie un chemin vers l’abondance » ou, comment être soi-même, avec Redouane Saloul, formateur certifié en CNV. Ce stage m’a beaucoup apporté et il a notamment changé mon regard sur certaines choses… Je vous en dis plus tout de suite !

Présentation

Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre quand je me suis inscrite au stage car il y avait peu de détail sur le contenu de la formation, et en même temps, le thème m’attirait alors je me suis lancée.

Redouane nous a accueilli chez lui, dans un éco domaine qu’il a créé, où il cultive des légumes en agriculture biologique et où naturellement, la nature est très présente. Un cadre apaisant qui m’a beaucoup plu.

La première demi-journée m’a surprise car je ne m’attendais pas à aborder la CNV sous cet angle-là. Je pensais que nous allions parler technique et processus de communication non violente puis mettre en pratique.

En fait, de mon point de vue, le projet de notre formateur était de nous inviter à prendre conscience du fait que notre société, actuelle, est érigée sur la pénurie et le manque (toujours en quête de quelque chose : la richesse, être heureux, les biens matériels, ce n’est jamais assez…) et de nous montrer qu’une autre vision pouvait être possible. Une vision positive de nous-même et de la vie, basée sur l’abondance, et le postulat que tout est déjà là (en nous, autour de nous – rien ne sert de courir après !), si on en prend conscience.

Pour cela, il utilise notamment le terme « fonction de vie » plutôt que le terme « besoin » (qui évoque le manque), traditionnellement utilisé en CNV. Ces fonctions de vie existent, sont présentes en chacun et partout et s’équilibrent grâce à la fonction empathique.

Pour vous donner quelques exemples : les fonctions de vie peuvent être : amour, paix, exister, liberté, gratitude, lien, partage, appartenance, soin… (elles se rapprochent de la liste des besoins en CNV) et elles sont toutes au service de quelque chose et sont utiles.

Ainsi, le terme « fonction de vie » exprime le « besoin », de manière positive, car pour vivre l’abondance, le principe est de porter notre attention sur ce qui est positif.

 Expectation manifests into creation.

Ce sur quoi nous fixons notre attention devient réalité.

Darren Hardy

Comment être soi-même?

J’ai expérimenté une sorte de reconnexion à moi-même et à mes sensations, en vivant « être » plutôt que « faire » (c’est-à-dire en écoutant mon corps plutôt que mon mental, qui est très doué pour mettre en place des stratégies et trouver des solutions !). Ainsi, en me reconnectant à mon corps et à mes fonctions de vie, et en me libérant de mon mental, j’ai vécu des expériences fortes et des prises de consciences.

En « étant », tout simplement.

Ce n’est pas une expérience facile à expliquer à notre mental qui est cartésien et qui cherche à tout analyser et solutionner grâce à des stratégies.

Être, cela ne se situe pas dans le mental mais dans le corps.

Il s’agit en fait de ressentir ce qu’il se passe en nous : où se situent les émotions ? les blocages ? pourquoi sont-ils là, dans quel but ? quelles sont les fonctions de vie qui se cachent derrière ?

Pour ma part, me libérer de mon mental, de mes pensées, de mes jugements, « Est-ce que c’est bien ?… Est-ce que c’est comme ça ? » « Est-ce que je devrais ?… Est-ce que je ne devrais pas ? … », n’est pas simple mais est libérateur et apaisant lorsque j’y arrive.

Être soi-même et écouter son corps pour savoir ce qui est juste pour nous, pour être conscient du sens profond de nos actions…

L’idée, en fait, n’est pas de mettre totalement de côté le mental, mais d’avoir la liberté d’avoir accès au mental ou à l’être et de pouvoir naviguer entre les deux afin d’avoir une attitude juste avec nous-même et pour se sentir aligné.

La première étape est donc d’être avec soi-même, ce qui me rappelle l’auto-empathie au sens de la CNV traditionnelle. C’est prendre un temps pour être au clair et pour prendre la mesure de ce qui se joue en nous face à une situation.

Ensuite, au-delà de notre relation avec nous-même, il est possible d’être avec une autre personne, c’est-à-dire, être avec elle pour l’aider à cheminer et comprendre quelles fonctions de vie sont présentes en elle à un moment donné, pendant qu’elle se focalise sur ses sensations physiques, son « être ».

Mon ressenti

C’est un outil puissant, qui peut donner accès à des choses qui peuvent rester cachées en nous et donner lieu à des blocages, des comportements, des traits de caractère de notre personnalité (timide, nerveux, colérique… ou autre). Ces blocages sont là pour une bonne raison et avoir accès à la fonction de vie qui est derrière, permet de comprendre, de percevoir le côté positif du blocage, et souvent d’être plus apaisé ensuite.

Par exemple, on peut arriver à comprendre ses peurs : à quoi servent-elles ? est-ce qu’elles nous protègent ? de quoi ? Il faut le découvrir… est-ce de ne plus être aimé ? accepté ?   Considéré ?…

Comprendre au lieu de lutter « contre » va changer l’angle sous lequel on regardera cette peur. On pourra ensuite la remercier de nous protéger et lui demander si elle veut bien nous donner un peu d’espace afin qu’une autre fonction puisse s’exprimer.

Au final, j’ai vraiment été surprise de voir qu’en se focalisant seulement sur ses sensations physiques, des choses qu’on n’attendait pas, pouvaient remonter, comme si elles souhaitaient qu’on les prenne en compte et qu’on les reconnaisse.

Cependant, tout cela est vraiment difficile à expliquer, et va peut-être vous sembler étrange…

Il faut vraiment le vivre pour le ressentir. J’espère tout de même avoir été claire. N’hésitez pas à me poser des questions si vous souhaitez des précisions.

A bientôt sur la page Facebook ou le compte Instagram de Petite Girafe!

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