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Un peu de théorie

Qu’est ce que la Communication Non Violente (CNV)?

deux girafes représentant le langage CNV

Pour en savoir plus sur la CNV…

Références officielles et expérience personnelle.


Références

D’abord, pour en savoir plus sur la CNV, vous pouvez consulter le site CNV formations

Ensuite, vous en saurez plus sur son créateur Marshall B. Rosenberg ici.

Et pour un aperçu rapide et humoristique des bases, c’est par là:

La CNV?

La CNV est une façon de communiquer qui est utilisable dans toutes les relations, indépendamment de l’âge et de la fonction des personnes. Ainsi, elle permet une relation de qualité et une autorité qui n’est pas basée sur des rapports de pouvoir, mais sur le respect mutuel.

Le postulat de base de la CNV est qu’à chaque instant, ce que je fais ou dis constitue un stratégie qui a pour but de satisfaire l’un de mes besoins. Et que chaque chose que l’autre fait ou dit, est une stratégie qui a pour but de satisfaire l’un de ses besoins.

Cette vision est très importante car elle permet de prendre du recul sur les réactions des autres personnes. Elles ne sont en fait, pas liées à nous, mais à des besoins qu’elles essayent de satisfaire.

Mon expérience

Cela m’a réellement aidé pour me sentir moins coupable de certaines choses “je ne suis pas un bon parent”, “je ne fais jamais ce qu’il faut”… Ces phrases vous semblent-elles familières? Elles l’étaient pour moi, il y a encore peu.

Cela me permet de me dire, que je suis peut être effectivement un déclencheur pour mon interlocuteur mais pas la cause du problème ***déculpabilisation***

Voici un exemple avec un enfant, mais ça marche aussi avec les adultes: “Maman, tu es méchante!” => Mon enfant cherche à combler un besoin qui lui est propre et c’est la seule stratégie, certes maladroite, qu’il a à sa disposition à ce moment là pour tenter de la satisfaire.

Peut-être a-t-il eu des frustrations pendant sa journée et c’est sa façon de décharger la colère contenue pendant la journée? Peut-être cherche-t-il du contact en étant provocant?…

Même si cela peut sembler contre intuitif au début, cela permet de mettre une distance, qui permet:

  • de voir les choses autrement
  • de moins se mettre en colère
  • d’être dans un état d’esprit différent lorsqu’on ira aborder son enfant…

Je pense, pour ma part, que s’il y avait une seule chose à retenir ce serait celle là.

Pour nous aider, nous pouvons nous poser ces questions: “Qu’est ce que je ressens?” “Qu’est ce que ressent l’autre personne?” “De quel besoin est-ce que je tente de prendre soin?” “De quel besoin tente t-il/elle de prendre soin?”

Le processus

Ensuite, il y a 4 étapes à intégrer pour communiquer de façon bienveillante en prenant en considération chaque individu. Ce sont les suivantes:

1/ L’observation (O)

2/ Les sentiments (S)

3/ Les besoins (B)

4/ La demande (D)

Ce processus, qu’on appelle OSBD, est utilisable pour l’écoute de soi (auto-empathie), l’expression de soi (expression authentique), la conscience de l’autre (empathie silencieuse) ou l’écoute de l’autre (écoute empathique).

J’y reviens plus en détail dans cet article sur le processus de la communication non violente, en espérant que cette introduction vous donne envie d’en savoir plus!

Pourquoi as-tu choisi de te former à la CNV en particulier?

J’ai choisi de me concentrer sur l’apprentissage de la CNV car je trouve que le processus est simple (mais pas simpliste) et également parce que je me sentais un peu perdue au milieu de tous les outils d’éducation positive que j’avais pu trouver à droite et à gauche.

Par ailleurs, j’ai aimé le fait de pouvoir se dire que l’on faisait du mieux que l’on pouvait, avec les moyens que l’on avait, à un moment donné, ce qui je trouve, est déculpabilisant et décomplexant. Cela permet de sortir du “Je n’y arrive pas” “Je suis nulle, ça a l’air facile mais je ne suis pas capable de le faire” “Les autres ils y arrivent”… Vous savez?

On fait ce qu’on peut, avec ce qu’on a, puis on est toujours à temps de revenir vers l’enfant quand on aura réfléchi à la situation et qu’on aura plus de moyens. En effet, pour pouvoir vraiment se mettre à l’écoute de l’autre, il faut de l’élan, du temps, et de l’envie!

Bonne réflexion 🙂

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